En mars 2017, un échantillon de 13 000 garçons et filles âgés de 17 ans convoqués à la Journée défense et citoyenneté (JDC) a été interrogé sur leurs éventuelles pratiques de jeux de hasard et d’argent (JHA).
Même si l’offre de jeux (jeux de tirage, de grattage, pronostics sportifs ou jeux dits de casino) est interdite aux mineurs, cela n’empêche pas 39 % d'entre eux de déclarer avoir joué à un JHA dans l’année. Les garçons sont près d’un sur deux à avoir joué.
Les jeux les plus pratiqués sont les jeux de tirage et de grattage (31 %) devant les pronostics et paris sportifs (17 %) et les jeux de casino (3,6 %). C’est la deuxième catégorie de jeux qui progresse le plus, notamment compte tenu de leur développement sur Internet. Là encore les garçons sont davantage concernés : un quart d'entre eux a joué en ligne dans l'année (vs 7 % des filles). La grande majorité des joueurs déclarent ne pas jouer sur Internet (82,8 %) ou alors ne le faire que rarement même si la part des jeunes jouant sur Internet a progressé entre 2011 et 2017, passant de 14,4 % à 17,2 %.
Les joueurs ont déclaré une mise de 15 euros ou plus au cours du mois précédant l’enquête. Le montant médian dépensé pour jouer à des « jeux de casino » est de 30 euros ; il est de 20 euros pour les pronostics et paris sportifs et de 10 euros pour les jeux de tirage ou de grattage.
Chez les jeunes de 17 ans ayant joué au cours de la semaine précédant l’enquête, plus de la moitié présenteraient un risque, même faible (53 % et 63 % parmi les garçons), 3,4 % des jeunes présentant un risque élevé.
Si la part des joueurs à risque s’avère légèrement supérieure à celle de 2011 (50 %), on note surtout un plus grand nombre d’adolescents répondants aux critères de risque modéré ou élevé en 2017 (20 % vs 17 % en 2011) sans pour autant que la part de joueurs à risque élevé n’ait évolué entre 2011 et 2017.
Parmi les différents comportements à risque, c’est le fait d’avoir rejoué pour récupérer l’argent perdu qui prédomine très largement (21,2 % des joueurs). Un joueur sur dix déclare avoir déjà misé plus d’argent qu’il ne pouvait se le permettre (10,2 %).
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Cette conférence organisée dans le cadre des conférences « Santé en questions » se déroulera le jeudi 13 septembre 2018 à 19h à la Cité des sciences et de l'industrie à Paris en présence de trois intervenants : Francis Eustache, neuropsychologue, Jean-Gabriel Ganascia, professeur d'informatique, Serge Tisseron, psychiatre.
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L’observatoire des jeux (ODJ) vient de publier les résultats d’une enquête sur les joueurs en ligne, huit ans après l’ouverture d’une offre légale de paris sportifs, paris hippiques et poker sur Internet. Voici quelques résultats de cette enquête « e-Games France 2017» publiés dans la note n° 9 de l’Observatoire des jeux en ligne.
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Ce sont 22 750 internautes qui ont accepter de participer à l’enquête « e-Games France 2017» menée par Médiamétrie. On peut dresser un portrait du joueur en ligne : c’est un homme diplômé appartenant à une catégorie sociale légèrement supérieure. La moyenne d’âge est de 38 ans.
Les pratiquants de jeux de loterie, de paris hippiques, de machines à sous et de jeux de casino appartiennent à des milieux sociaux ou culturels plus modestes que les pratiquants des autres jeux. 63 % des joueurs en ligne ne pratiquent qu’un type de jeu, 41 % ne pratiquent que des jeux de loterie.
La dépense moyenne est de 1 500 euros (1 200 euros en 2012). Toutefois, une minorité de joueurs (1 sur 10) dépense plus de 3 100 euros par an.
Les joueurs passent près d’une heure par jour, sur une année, pour le poker et 2 heures pour les machines à sous et les jeuxde casino.
En 2012, 27,9 % des joueurs en ligne pratiquaient exclusivement ces jeux sur Internet. Ils sont 41,9 % à le faire en 2017.
Ils sont très pratiqués par les Français ( 59,2 % de l’échantillon ont pratiqués au cours des douze derniers mois) . 15,4 % des enquêtés déclarent avoir dépensé de l’argent pour ces jeux annoncés comme gratuits. Des joueurs (9,1 % ) dépensent plus de 500 euros par an.
Les pratiques sur Internet sont globalement plus intensives (en termes de fréquence) et plus problématiques que celles sur les supports traditionnels .
2 joueurs sur 10 (19,1 %) présentent un risque faible de développer des problèmes, 2 sur 10 rencontrent des problèmes plus ou moins graves (9,4 % joueurs à risque modéré et 13,0 % joueurs
excessifs, en grande difficulté). Ce pourcentage de joueurs excessifs a significativement progressé depuis 2012 (+ 6,6 %).
La part de jeu problématique varie très fortement selon la nature des jeux pratiqués ; elle est bien plus élevée en ce qui concerne les activités non régulées.
Ce sont les jeux de loterie où l'on trouve le plus grand nombre de joueurs excessifs (32 %). Viennent ensuite : les machines à sous et jeux de casino (17 %), la multiactivité (16 %), les paris sportifs (12 %). Les joueurs à risque modéré sont 33 % à jouer principalement à des jeux de loterie, 24 % à des paris sportifs, 13 % au poker et 9 % aux paris hippiques.
A destination des joueurs ou de leur entourage cette brochure sur la question du jeu excessif vient d'être éditée par l'Institut fédératif des addictions comportementales (IFAC). Elle répond aux questions que chaque joueur peut se poser concernant sa pratique de jeu. Est-ce que je joue trop ? Est-ce que je suis dépendant du jeu ? Comment je peux réduire ma pratique de jeu ? Est-ce que je dois engager une démarche de soins ? Toutes les réponses sont dans la brochure.
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Le joueur excessif ou pathologique :
Un questionnaire est disponible dans la brochure qui permet de rapidement identifier les problèmes de jeu
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C'est le thème des journées de la Société française d'addictologie qui se dérouleront du mercredi 14 au vendredi 16 mars 2018 à Paris.
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Le département investigation de la Direction de la Recherche du CHU de Nantes a obtenu la certification ISO 9001 version 2015 - accordé par l'Afnor (Association française de normalisation) - pour ses activités promotion et ses activités d’investigation au sein des 24 unités d’Investigation clinique (UIC) dont l’UIC « Addictions comportementales et Troubles de l’humeur complexe ».
Le périmètre de la certification porte sur la coordination et la réalisation des études cliniques au sein des UIC, à partir d’un protocole d’étude clinique autorisé jusqu’à la clôture de l’étude et la mise à disposition des données au promoteur.
Comprend :
Cette reconnaissance garantit ainsi un haut niveau de professionnalisme des équipes d’investigation clinique, une excellente maîtrise du déroulement d’un essai clinique en permettant d’assurer le respect de la confidentialité des données et la sécurité du patient.